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Infos perso |
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Prénom : Jean-Marc Sexe : Homme Situation : Non renseigné Date de naissance : 25 Aoû 1955 (68 ans) Localisation : Crolles |
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Son petit mot |
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Les vrais bonheurs Christian Signol
Le ciel Je l’aime bleu, du bleu de l’enfance, du bleu de la paix, du bleu de l’été, d’un bleu qui est celui des six heures du soir, au mois de juin, quand les femmes chantaient dans les lavoirs. Je le retrouve encore dans le hameau du causse où ce bleu teinte l’or pâle des pierres d’une lueur plus chaude, et donne à l’ombre des murs une épaisseur qui réchauffe le cœur et l’esprit. A cette heure là, les premiers rapaces osent affronter de nouveau l’éclat formidable du soleil. De fins nuages s’étirent en écharpes fragiles pour mieux le souligner. On dirait les traces passagères d’un fleuve de lait. Tout y est douceur, rien ne le souille ; c’est lui, sans doute, qui a offert aux hommes l’idée du paradis.
Les chemins L’idée du bonheur est souvent associée en moi au départ d’un chemin de terre entre deux haies fleuries d’églantiers. Deux ornières sans herbe témoignent encore du passage des chars, le couloir central montre le même vert que celui de la haie, les oiseaux s’enfuient en entendant mon pas. Mon bonheur est plus grand s’il s’agit d’un chemin inconnu. Je ne sais où il va me mener. Peut être dans un champ. Peut être dans un bois. Ou dans un hameau perdu. J’aime ceux qui séparent deux champs, qui filent en ligne droite à la hauteur de la terre travaillée, seulement escortés par quelques fleurs éparses. Il en est deux que j’empreinte fréquemment. L’un sur le causse, n’exhibe que sa terre blanche et ses cailloux. Il descend prudemment entre les bois de chênes vers des fonds et des combes perdus. Il ne rencontre nulle maison pendant cinq kilomètre. Il sent bon le chêne et la mousse cuite par le soleil. En bas, au plus profond des bois, il débouche sur des garennes dont les lisières se parent d’une ombre miraculeuse. Elles laissent passer les éclairs fauves des biches. Je m’y assois quelques instants , dans la grâce d’un silence…
L’aube J’aime la magie des aubes d’été, quand je découvre la lumière qui vient de naître et que chaque fois l’impression que le monde est neuf, quand il m’attend pour m’offrir ce qu’il possède de meilleur. J’ouvre la fenêtre pour ressentir la caresse des premiers rayons du soleil, regarder au loin le ciel lavé par la nuit, sentir l’odeur du café que l’on verse dans les bols de porcelaine bleue, écouter les oiseaux s’émerveiller d’être en vie. Les matins de pêche, je quitte la ville alors que la nuit rôde encore sur les immeubles et les maisons, je roule vers la rivière en me hâtant afin d’arriver avant le jour. Une fois à destination, je le devine à une pâleur qi l’annonce au dessus de la falaise : une brèche dans la nuit. Ce n’est pas l’aube, c’est l’aurore, l’instant magique. La lèvre lumineuse du ciel s’agrandit doucement, déborde jusqu’à faire pâlir l’ombre étendue sur les prés et les champs. Dès qu’elle touche la rivière, l’eau se met à fumer, et, très vite, à pétiller. La lumière grignote l’ombre. L’aube est là... |
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