Auteur : Tolstoi  

Eh oui, je reviens.
Comme j'aime les chemins différents, je vous parlerai des livres ou des films pour la plupart anciens ou des découvertes.
En ce qui concerne la littérature, j'ai une passion pour celle du 19ème siècle. Pourquoi ? Parce que les écrivains de cette époque racontaient des histoires tout en décrivant la société de leur époque qui n'a guère évolué au niveau des caractères humains.
Une de mes découvertes assez récente est un auteur anglais : Anthony Trollope qui écrit des romans satiriques sur les moeurs de son époque.
Je recommande particulièrement : "Quelle époque"
Résumé : Dans cet ample roman victorien aux ramifications multiples, le centre de gravité est occupé par Augustus Melmotte, un financier véreux qui lance une vaste opération spéculative en Angleterre et en Amérique pour prendre au piège les investisseurs naïfs. Le procédé qu'il met en oeuvre à Londres dans les années 1870 préfigure curieusement certaines affaires du vingt et unième siècle. Melmotte n'est pas le seul à tricher. Les jeunes gens de bonne famille désargentés n'hésitent pas à payer leurs dettes de jeu en monnaie de singe et à faire la cour à de riches héritières dans le seul but de reconstituer leur fortune. On triche aussi dans le monde littéraire, où une romancière sans talent veut s'assurer les bonnes grâces des critiques pour faire vendre ses livres. On triche enfin dans le monde du journalisme et de la politique. Quelle époque ! Anthony Trollope nous en brosse un portrait sans concession dans ce roman satirique que connaisseurs et spécialistes saluent comme son chef-d'oeuvre.
Et puis, je viens de lire 'Miss MacKenzie", j'ai adoré cette observation de la société qui nous parle des rapports des humains avec l'argent surtout de leur vénalité. Cela n'a pas changé au 21ème siècle !!!!

Question cinéma : je n'ai pas eu de coup de coeur depuis plusieurs mois à part "Le retour des hirondelles" qui est un film différent de ceux qui envahissent les salles. Un film rare, lent, peu causant, magnifique, un film poétique avec des acteurs ordinaires mais qui sont beaux.

Auteur : Tolstoi  

J'ai vu, avec retard, "La fiancée du poète" de et avec Yolande Moreau. Que ce film fait du bien dans cette ambiance nauséabonde ! Décalée, poétique, sensible, drôle et qui est à l'opposé des propositions cinématographiques actuelles. Ce fut un vrai plaisir de cinéma que je vous recommande. Ce n'est pas intellectuel (même s'il est passé au Méliès) mais détendant et voir William Sheller en curé m'a beaucoup amusée.

Auteur : Tolstoi  

Un livre pour sortir de l'univers littéraire actuel, un livre qui m'a laissé sans mot à écrire, un livre comme j'en ai rarement lu, un livre que les uns encensent, les autres le trouvent sophistiqué (il est vrai que l'auteur emploie des mots méconnus ou peut-être inventés ?). Je n'ai pas d'avis mais je ne regrette pas l'expérience. Je ne suis pas une adepte de la science-fiction/fantasy mais il faut tenter l'expérience. Quelques références philosophiques .....

Il s'agit de "La horde du contrevent" d'Alain Damasio.

« Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime. »

Auteur : Tolstoi  

Du même auteur que la série "Blackwater" : Les aiguilles d'or de Michael McDowell.
Livre beaucoup plus facile à lire que le précédent et qui nous entraîne dans le New York de 1882 où deux familles vont s'affronter. L'une riche, l'autre issue des "bas-fonds". J'ai beaucoup aimé cette histoire de vengeance qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin.

Dans le New York de la fin du XIXe siècle coexistent deux mondes que tout oppose. D'un côté, l'opulence et le faste. De l'autre, le vice monnayé et l'alcool frelaté. C'est à leur frontière, au coeur de l'infâme Triangle Noir, qu'une famille fortunée va chercher à asseoir sa notoriété en faisant mine de débarrasser la ville de sa corruption. Les Stallworth, dirigés d'une main de fer par leur patriarche, l'influent et implacable juge James Stallworth, assisté de son fils Edward, pasteur aux sermons incendiaires, et de son gendre Duncan Phair, jeune avocat à la carrière prometteuse, ont un plan impeccable : déraciner le mal en éradiquant une lignée corrompue de criminelles : les Shanks.

Auteur : Tolstoi  

Ce livre m'a été offert gratuitement pour l'achat de plusieurs livres mais je connaissais déjà l'auteur pour avoir aimé "Le quatrième mur".

"Une joie féroce" de Sorj Chalandon.

Livre sur la rencontre de 4 femmes toutes atteintes de cancer (ce n'est aucunement mélodramatique, triste,.... mais jouissif, drôle). Un livre écrit par un homme et qui parle au nom des femmes avec une certaine justesse. J'ai passé un excellent moment.

Résumé :

Jeanne est une femme formidable. Tout le monde l’aime, Jeanne.
Libraire, on l’apprécie parce qu’elle écoute et parle peu. Elle a peur de déranger la vie. Pudique, transparente, elle fait du bien aux autres sans rien exiger d’eux. A l’image de Matt, son mari, dont elle connaît chaque regard sans qu’il ne se soit jamais préoccupé du sien.
Jeanne bien élevée, polie par l’épreuve, qui demande pardon à tous et salue jusqu’aux réverbères. Jeanne, qui a passé ses jours à s’excuser est brusquement frappée par le mal. « Il y a quelque chose », lui a dit le médecin en découvrant ses examens médicaux. Quelque chose. Pauvre mot. Stupéfaction. Et autour d’elle, tout se fane. Son mari, les autres, sa vie d’avant. En guerre contre ce qui la ronge, elle va prendre les armes. Jamais elle ne s’en serait crue capable. Elle était résignée, la voilà résistante. Jeanne ne murmure plus, ne sourit plus en écoutant les autres. Elle se dresse, gueule, griffe, se bat comme une furie. Elle s’éprend de liberté. Elle découvre l’urgence de vivre, l’insoumission, l’illégalité, le bonheur interdit, une ivresse qu’elle ne soupçonnait pas.
Avec Brigitte la flamboyante, Assia l’écorchée et l’étrange Mélody, trois amies d’affliction, Jeanne la rebelle va détruire le pavillon des cancéreux et élever une joyeuse citadelle.

Auteur : Tolstoi  

Relire plus de 30 ans après sa parution : "Le prince des marées" de Pat Conroy qui est récemment décédé. Un grand livre sur l'histoire d'une famille de Caroline du Sud où se mêlent tragédie, humour, amour, violence, rédemption, ...... Une saga comme j'aimais me plonger il y a des années mais que j'ai retrouvé avec un énorme plaisir de lecture. Pat Conroy fait partie des grands auteurs américains des dernières décennies. D'autres livres de cet auteur sont à lire tels que "Beach Music" ou "Le grand Santini".

Résumé :
Au coeur des somptueux paysages maritimes de la Caroline du Sud, cette « histoire d'eau salée, de bateaux et de crevettes, de larmes et de tempêtes » fouille la mémoire d'une famille troublée, dans un Deep South encore marqué par la ségrégation raciale.
Tom, Luke et Savannah Wingo ont été élevés à la dure, entre joies et tragédies, par un père pêcheur de crevettes, alcoolique et violent, et une mère fantasque et mythomane. C'est cette vie-là que va raconter Tom à la psychiatre Susan Lowenstein après la énième tentative de suicide de sa soeur, désormais installée à New York. Pour aider la thérapeute à sauver Savannah, Tom accepte de se replonger dans les souvenirs d'une enfance marquée par un terrible secret.
Ses confessions, empreintes d'humour et d'émotion, vont faire revivre la bouleversante saga du clan Wingo. Et peut-être leur offrir à tous une chance de rédemption

www.youtube.com/watch?v=GaBGBewMfVM

Auteur : Cartusie  

j ai trouvé intéressant ce récit d'un photographe professionnel se faisant 5000/8000 euros mois quittant son métier par lassitude du milieu et passant a 300 euros mois...
Beaucoup d’autodérision et quelques anecdote

"A pied d oeuvre " Franck Courtes