Nous connaissons ces images qui disent l’immense gratitude des Français, symbolisée par la consécration des GI entourés de femmes, les embrassant parfois sur la bouche. L’historienne Mary Louise Roberts s’attache aujourd’hui à défaire le mythe : viols et prostitution furent la rançon des libérateurs. Elle écrit ainsi : « Le journal des GI Panther Tracks informe ses lecteurs que les Françaises sont négociées entre soldats américains en tant que “cold cuts” (des tranches), des morceaux de viande vivants, plus ou moins chers ».
La propagande national qui cache la réalité des viols institutionnalisés et effectivement des hommes sont mort pour défendre leur mère ou leur sœur ou leur compagne