De nombreux critères géographiques, géologiques mais aussi liés à l’activité humaine comme le pastoralisme, sont à l’origine de ces paysages de steppes. Les troupeaux qui montent toujours en alpage, participent au charme des lieux. L’histoire du pastoralisme se visite à la Maison des Alpages de Besse.
Particularité de ce site, au sein d’un Oisans minéral, l’eau y est présente en abondance : tourbières, lacs, torrents… Et même des fontaines pétrifiantes, les seules de l’Oisans, en redescendant du côté du refuge des Clôts.
Le plus grand réseau mondial de préservation de la biodiversité.
Natura 2000 est né de la volonté de maintenir cette biodiversité tout en tenant compte des activités sociales, économiques, culturelles et régionales.
Depuis plus d’un siècle, l’intensification de l’agriculture, le développement urbain, la croissance des infrastructures et du maillage des voies de communication ont entraîné une perte de la diversité biologique qui fait la richesse du continent européen.
Natura 2000 a pour double objectif de préserver la diversité biologique et de valoriser les territoires.
La richesse biologique du plateau d’Emparis est exceptionnelle. En effet, sa situation à l’intersection de deux aires biogéographique (Alpes internes, Alpes intermédiaires), mais aussi en limite climatique (Alpes du Nord et Alpes du Sud), tout comme sa grande variabilité géologique et sa géomorphologie contrastée créent des conditions écologiques très variées, favorables au développement de nombreuses espèces végétales et animales.
Le paysage est fortement lié aux activités agro-pastorales. Les prairies de fauche, d’une grande richesse biologique, entourent les hameaux. Au-dessus de 2 200 m environ, on entre dans les alpages, domaine des troupeaux de bovins et d’ovins. On y rencontre des zones humides remarquables, notamment dans le vallon du Goléon et sur le Plateau d’Emparis.
Plusieurs randonnées existent pour accéder au Plateau d’Emparis, de difficultés variables, mais l’axe principale est bien sûr le GR 54 qui passe par Le Chazelet et Besse-en-Oisans.
Après avoir franchi le torrent du Guâ, grimpez une longue série de lacets pour atteindre l’immense zone de pâturages du Plateau. Continuez en suivant le GR® qui franchit plusieurs vallons puis suivez à gauche le sentier (panneau) qui monte au lac Lérié et ensuite au lac Noir. S’il fait beau, vous pourrez admirer les sommets de la Meije et du Râteau qui se reflètent sur les lacs… Retour par le même itinéraire (750 m de dénivelé).
A l’entrée de Mizoën prenez à droite la piste qui monte jusqu’au hameau de Singuigneret, garez-vous et suivez le GR 50-54C jusqu’aux lacs (1200 m de dénivelé). Ou montez en voiture par la piste en terre carrossable jusqu’au chalet du Fay (200 m de dénivelé).
Garez-vous à la sortie du village et empruntez le GR 54 pour monter sur le plateau (1000 m de dénivelé). Ou montez en voiture par la piste carrossable (non goudronné) qui monte jusqu’au parking des ruines du chalet Josserand et randonnez sur le plateau, 250 m de dénivelé environ.
Attention en cas de pluie la route carrossable devient dangereuse à pratiquer en voiture.
De nombreux troupeaux sont gardés par des chiens de berger Patous. Il est donc vivement recommandé aux randonneurs qui ont un chien de ne pas sortir du sentier et de tenir son animal « au pied » ou en laisse aux abords des aires de gardiennage. Face à un chien de protection, adoptez un comportement calme et passif pour le rassurer.
Une plaquette gratuite vous informera sur le comportement à adopter face aux Patous, à votre disposition à l’Office du Tourisme de La Grave.
« Epoustouflant », « à couper le souffle », « inoubliable »… Que de banalités pour qualifier la vue sur les glaciers depuis les abords des lacs !
Allez sur place, régalez-vous, exprimez vos émotions en nous envoyant de l’adjectif, du vrai, pour décrire ces purs moments de bonheur que nous réserve la nature !
A savoir : le lever du soleil « déchire »… euh pardon : un pur moment de magie !
Un petit arrêt en terrasse pour siroter une boisson fraîche, une pause déjeuner pour manger les farcis de l’Oisans ?
3 refuges sont accessibles sur le plateau et ses environs : le refuge du Fay, le refuge des Mouterres et le refuge des Clôts.
Garez-vous à Mizôen, Besse-en Oisans ou Le Chazelet (La Grave) pour accéder au plateau d’Emparis à pied par le GR 54.
Sinon, l’accès au plateau peut aussi se faire en voiture depuis Besse-en-Oisans ou Mizöen par une piste carrossable.Fiche technique :
Un pique-nique autour du Lac avec un petit quelque chose à partager.
2 litres d'eau car pas de source sur l'itinéraire.
Au retour, nous prendrons un verre a une terrasse face à la Meije
Pas d'heure de retour définie. Prenez vos dispos avant de venir. Merci.
Sortie reportée si météo défavorable
Ce lundi 29 mai, Stephan Llorca partira de Sabran, son village, pour un défi un peu fou : un tour de France à pied. Il s'apprête à ….
Ce lundi 29 mai, Stephan Llorca partira de Sabran, son village, pour un défi un peu fou : un tour de France à pied. Il s'apprête à parcourir 11 135 km, plus de 94 000 mètres de dénivelé positif à travers 50 départements.
Le grand départ est prévu ce lundi 29 mai à 9h30 à l'église de Combes, à Sabran. Mais avant de plonger dans cette grande aventure, Stephan Llorca a organisé une dernière marche entre Sernhac et le Pont du Gard ce dimanche, comme l'avaient relayé nos confrères de Midi Libre. Pas moins d'une soixantaine de personnes étaient là pour partager ce moment avec lui. Certains le connaissent depuis plusieurs années, d'autres ont profité de l'occasion pour le rencontrer avant qu'il parte pour ce périple de 445 jours.Avant le grand départ pour son tour de France à pied, Stephan Llorca a organisé une dernière randonnée ce dimanche au Pont du Gard. • photo Marie Meunier
Car Stephan Llorca, aussi connu sous le pseudonyme "Steph road" sur les réseaux sociaux, s'est créé au fil des kilomètres une petite notoriété chez les amateurs de marche à pied. "Une fois, on faisait une rando et une dame l'a reconnu. C'est comme si elle voyait une rock star", se remémore en riant Cyril, un habitant d'une commune près d'Aubagne qui marche souvent avec lui.
Originaire de Bagnols-sur-Cèze, l'homme de 34 ans à la bonne humeur et au sourire communicatifs a toujours aimé la nature. Depuis quatre ans, il marche tous les jours ou presque. Ancien gérant d'une maison de la presse à Pont-Saint-Esprit, il a lâché son commerce pour consacrer plus de temps à sa passion : la randonnée. "J'aime le fait de découvrir, d'explorer des endroits pas loin qui sont impressionnants." Au début, il marchait seul mais à force de partager ses incroyables photos et ses textes sur Internet, d'autres personnes ont eu envie de le rejoindre. Avec certains, il a créé des liens très forts : "C'est devenu presque une famille", assure-t-il.
C'est le cas de Cyril mais aussi de Daniel et sa fille, Fanny, qui l'accompagnent souvent en balade et même en trek. Tous trois ne comptent plus les moments inoubliables : des bivouacs à la belle étoile aux bains d'eau froide même les 31 décembre et 1er janvier. "Il a une capacité à faire se rencontrer les gens [...], à donner le goût des choses. Avec lui, on se sent capable de sortir de notre zone de confort", ressent Fanny. Sylvie aussi a adhéré au groupe depuis un an et demi : "On est tous dans le même état d'esprit, dans la même philosophie. On se remplit de ce que nous offre la nature", raconte cette quinquagénaire Vauclusienne employée à l'hôpital.
À partir de ce lundi 29 mai, le Gardois se lance donc dans une nouvelle aventure : un tour de France à pied. Il a vendu maison, voiture et tout ce qu'il avait pour partir 446 jours avec seulement un sac à dos de 12 kg sur le dos. Dedans, on trouve une tente, un matelas, des vêtements et des grigris que lui ont offert ses compères de marche. C'est courageux, vous dites-vous ? Pour Stephan Llorca, c'est la définition même de la liberté : "Je ne pense pas à plus tard. J'ai envie de profiter du moment présent." Il a prévu d'explorer pas moins de 50 départements, des Cévennes aux Pyrénées et de l’Alsace aux sources de la Durance : "J'adore la France. J'ai vraiment envie de la découvrir. Il y a des coins incroyables, des paysages très variés", assure ce trentenaire très peu adepte de l'avion de toute façon. Il a particulièrement hâte de découvrir plus amplement la Bretagne où il a prévu de parcourir tout le GR 34.
Peut-être le reconnaitrez-vous sur votre route. Il ne sera vêtu que de bleu, de blanc ou de rouge. D'ailleurs, il espère bien que ceux qui le suivent sur les réseaux sociaux viendront marcher un bout de chemin à ses côtés. Pour le couchage, il a prévu une tente pour bivouaquer mais pourra aussi dormir chez l'habitant de temps en tempPremière étape du tour de France à pied : Sabran-Mont Bouquet, 26 km. • photo Marie Meunier
"Grâce à lui, on va voir notre pays. Ce sera un voyage riche 100% à pied", s'enthousiasment Julien et Estelle, tous deux abonnés au compte Facebook de Stephan et venus d'Isère et de Valence pour le rencontrer ce dimanche. "Même des personnes qui ne peuvent plus marcher ou qui sont en perte de mobilité le suivent sur les réseaux sociaux et le remercient de pouvoir voyager à travers ses photos", indique Fanny.
Si Stephan Llorca s'attend à ce que parfois les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu ou à ce que la météo ne soit pas toujours de la partie, il a une certitude qu'il emprunte à Oscar Wilde : "Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais."
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